Toby et Oliva sont dans le restaurant des parents de Oz. Une danseuse du ventre danse devant eux.
Demir : Elle est douée hein ?
Toby : Oui, elle se débrouille.
Olivia : Surprenant. Elle a une façon de bouger.
Demir : Hé, ma femme se débrouille encore mieux vous voulez voir ? Je rigole.
Alev : Il est drôle comme Osman.
Demir : Moi je suis drôle, lui il a un drôle de look.
Toby : C’est vrai
Alev : Bon, il est temps de vous laissez vous régalez.
Olivia : Oh, non merci. Je ne peux plus rien avaler.
Demir : Cadeau de la maison
Olivia et Toby : C’est gentil
Oz : Attention, chaud devant.
Olivia : Oz, tout est délicieux.
Oz : C’est sympa. C’est vrai que ma mère est une excellente cuisinière.
Olivia : Avoir un resto c’était son rêve ?
Oz : Oh, c’est mon père qui en rêvait en fait. Avant il était mécanicien et il conduisait le taxi de mon oncle la nuit. Mais quand il s’en est aperçu son frère a piqué une crise. Et puis quand j’ai eu douze ans, mon père a ouvert ce resto. Voilà, je file.
Olivia : Attends, un peu reste là
Toby : Reste un peu.
Oz : J’dois retourner en cuisine. En fait, ils ont du renvoyer les autres. Il n’y a plus que moi et ma mère.
Toby : Alors c’est qui… ? C’est toi qui fait ça ?
Oz : Oui, j’ai mis la main à la pâte. Maintenant je bosse ici dès que je suis pas dans l’ambulance.
Olivia : Hé, tu crois que tu vas tenir longtemps à ce rythme ?
Oz : Je sais. Mais ils croient que je passe toutes mes journées à faire des blagues.
Toby : Et ils ont pas tout à fait tort. Raconte qu’est-ce qui y a ?
Oz : Les affaires vont mal. Avec la crise on dirait que personne ne vient plus gouter notre succulente et authentique cuisine turque. Ils ont fait un emprunt qu’ils tardent à rembourser.
Toby : Combien de mois de retard ?
Oz : Quatre paiements
Toby : Ca fait beaucoup
Oz : Ils ont quinze jours pour rembourser 100 000 $ sinon ils vont perdre la maison, le resto et ont va tous se retrouvez à la rue super.
Olivia : Non, il doit bien y avoir un moyen.
Oz : On a tout essayer les banques, les amis, la famille. D’autres banques mais les temps sont durs.
Olivia : Est-ce que tu as une idée ?
Toby : J’ai déjà pas assez pour t’offrir un resto.
Oz : Toby, je sais. On peut utiliser la télépathie pour gagner de l’argent.
Toby : Ca non.
Olivia : Qu’est-ce que tu as dit ?
Toby : Non, je ne pars pas sans gouter ton baklava.
Oz : Au fait, Olivia je t’ai pas raconté pour Toby.
Toby : Arrête ça.
Oz : Désolé. Mais je suis désespéré.
Olivia : Deses… Hein.
Toby : Tiens. Goute-moi ça c’est super.
Générique
À la caserne
Oz : Ecoute, je suis vraiment désolé pour hier soir
Toby : C’est rien. À quelle heure tu t’es couché ?
Oz : Vers 2h, je devais être au marché à six heures ce matin
Toby : T’es déjà imbuvable quand tu dors huit heures, alors…
Oz : C’est pour ça que c’est dans ton intérêt d’utiliser ton… ton don pour m‘aider.
Toby : Mon don ne marche pas pour gagner de l’argent. Crois-moi j’ai essayé quand j’étais plus jeune. Le seul truc que j’arrive à faire c’est de deviner le poids des gens. 84 kilos. Pas mal hein
Oz : Ouais, on pourrait monter un stand
Toby : Oz, je sais où tu veux en venir.
Oz : J’ai pensé à rien.
Toby : Je lis pas dans tes pensées. Je connais juste ta façon de réfléchir.
Oz : J’ai rien dit mais tu vas le faire
Toby : Je ne tricherai pas au poker.
Oz : Qui a dit que le télépathie c’était de la triche
Toby : Moi, et il faut de l’argent pour s’asseoir à une table
Oz : J’ai quatre cents billets.
Toby : C’est pas en volant de l’argent à quelqu’un que je veux t’aider
Oz : Joue dans un casino, tu voleras une entreprise.
Toby : Qui appartient à des gens comme toi et moi.
Oz : Hé si tu jouais contre des gars qui sont pas comme nous ?
Toby : Qui dont ? C’est pas vrai.
Oz : Bonjour, monsieur.
Ryder : Qu’est-ce que vous voulez ?
Oz : Vous jouez au poker ?
Ryder : Oui, je joue et je gagne en plus. Cinq mains d’affilées la semaine dernière.
Oz : Cinq mains d’affilées, très impressionnant. Vous savez, Toby vient de toucher un héritage et ils cherche un moyen de faire fructifier tout ça. Se faire un peu plus.
Ryder : Oh
Oz : Il cherche des joueurs
Ryder : Justement, je suis tombé sur quelques flambeurs aux joueurs anonymes la semaine dernière. Ces gars là sont toujours à l’affut d’une grosse partie.
Oz : Belle coïncidence.
Ryder et Oz sourit fier d’eux alors que Toby semble gêné. Le soir chez Toby.
Ryder : C’est un bel appart que vous avez là.
Toby : Merci, monsieur.
Ryder : On fait pas des heures sup appelez-moi George.
Toby : Ouais, monsieur.
Ryder : Ca vous plait de travailler avec monsieur Bey ?
Toby : Ouais, c’est un type bien, vous savez. Il fait son boulot.
Ryder : Franchement entre nous… Quel est son problème ?
Toby : Oh, il a pas de problème, il est juste… il a de l’énergie a revendre. Il a des opinions.
Ryder : Je pensais plutôt à ces dernières semaines, il a m’a semblé soucieux, fatigué et très stressé.
Toby : Vous nous surveillez.
Ryder : Je parle très sérieusement. Avec toutes les candidatures d’ambulanciers que je reçois, je réalise que monsieur Bey n’est pas le maillon fort de la chaine.
On frappe à la porte
Toby : Vous pouvez y aller
Ryder : Euh, ouais. J’espère que ça restera entre nous.
Toby : Oui
Ryder : Bien.
Ryder ouvre la porte
Ryder : Hé, salut les gars. Comment ça va ? Entrez allez y. T’as pu venir, génial.
La partie commence, Toby donne les cartes.
Joueur de poker 1 : J’aurais du être à la réunion de Domy pas ici.
Joueur de poker 2 : Est-ce que je pars plutôt sur une quinte ou peut-être que je pars tout court ?
Joueur de poker 3 : Une couleur peut-être une quinte flush royale. Je vais tous les plumés.
Ryder : Full au rois par les as.
Toby : Full au as par les rois, je vais forcement gagner.
Ryder : Combien t’as ?
Joueur de poker 3 : 5 500.
Ryder : OK, tapis pour moi.
Joueur de poker 3 : Regarde pas ses yeux, regarde ses épaules, ses mains, sa respiration. Il bluffe. Bon, je suis.
Joueur de poker 1 : Cette fois c’est sans moi.
Joueur de poker 2 : J’vous laisse entre vous.
Toby : Je suis. Vous êtes prêt.
Toby étale les dernières cartes et tous abaissent leurs cartes.
Ryder : Et un carré de rois.
Toby : Merde.
Ryder : Je vous remercie.
Plus tard, toujours chez Toby.
Oz : Tu as joué pour 10 000 $, et t’as perdu !
Toby : Je sais, je l’ai pas vu venir. Je lisais dans ses pensées mais il ne s’y attendait pas non plus.
Oz : Ce fric était pour ma famille, c’est pas un jeux. Tu me dois 400 $ !
Toby : J’te les rendrait bientôt.
Oz : Oh, bah ça va prend ton temps c’est pas pressé. Tu vas me dire que je réagis de manière assez excessive. On s’en fiche on a un plan B, on va monter un stand et deviner le poids des gens ! Pour 30 000 $, c’est ça ton idée !
Le lendemain, à l’hôpital.
Toby : Olivia.
Olivia : Salut, tu cherches Oz ?
Toby : Euh, non. En fait c’est toi que je cherche.
Olivia : Il est là. J’ai entendu à la radio ce matin, qu’un millionnaire offrait 100 000 $ de récompense à qui retrouvera le corps de sa femme disparue. Et Oz est sûr le coup.
Oz : C’est elle.
Olivia : Ca devrait te plaire toi qui aime les enquêtes.
Toby : 100 000 $ pour retrouver le corps de quelqu’un. C’est ça ?
Oz : Elle a été assassinée il y a 9 mois. Son mari vient d’être accusé du meurtre.
Olivia : Je vous laisse.
Toby : Bon, bah je t’appels tout à l’heure.
Olivia : OK.
Toby : Tu décrocheras ?
Olivia : Oui, je décrocherai.
Toby : Génial
Oz : Merci
Olivia : De rien.
Toby : Qui offre la récompense ?
Oz : Son mari.
Toby : Si c’est lui qui a été reconnu coupable. Il doit savoir sûrement où se trouve le corps alors.
Oz : Ouais, étrange.
Plus tard, Toby est au commissariat.
Charlie : C’est pour le procès en appel, Toby. Il croit qu’en prétendant faire chercher le vrai coupable, il aura l’air innocent.
Toby : Ouais, donc je vais trouver le corps et prouver que c’est lui qui l’a tuée. Sans cadavre il gagnera en appel pas vrai.
Charlie : Ecoute, je suis vraiment désolé pour ce qui arrive à Oz et à sa famille. Mais je peux pas te donner toutes ces informations.
Toby : Ecoute, laisse-moi regardez le dossier.
Charlie : L’inspecteur chargé de ce dossier est un très bon ami à moi.
Toby : Je ficherai pas tout par terre, je te promets.
Charlie : Arthur Stebbes, 62 ans. Niveaux d’études 4ème.
Toby : Et il est devenu millionnaire.
Charlie : Ca aide d’être sans pitié. Katie était sa troisième femme, 28 ans…
Toby : Très jolie, vu sa photo.
Charlie : Arthur, devait être du genre jaloux. Trois mois avant la disparition de Katie, il a souscrit une assurance vie de 5 millions pour lui et sa…et pour Katie.
Toby : Bah, tiens.
Charlie : C’est ce que le jury c’est dit.
Toby : D’autres coupables possibles ?
Charlie : Pas d’effraction, les voisins ont entendu un homme et une femme en train de se disputer. Et juste après des coups de feu. Il est tellement arrogant qu’il a penser qu’il s’en sortirai.
Toby : J’vois ce que tu veux dire. Tu vas le regretter, Charlie.
Charlie : J’espère bien.
Toby va voir Arthur à la prison. Un gardien l’accompagne jusqu’à la cellule.
Toby : Merci. Monsieur Stebbes, j’ai fait deux heures de route pour venir vous voir. Votre affaire m’intéresse. Je pense être la personne dont vous avez besoin.
Arthur : Ah, ouais. Vous êtes voyant ? Hier une femme m’a dit qu’elle comptait trouver Katie avec une baguette de sourcier.
Toby : Vu la récompense offerte ce genre de chose risquent d’arriver. Vous vous attendiez à quoi ?
Arthur : Je m’attendais à voir quelqu’un qui aurait des remords. Vous savez une ex-copine du meurtrier. Sa mère, je sais pas. Peut-être un nouveau témoin. Ceux qui me font perdre mon temps ne m’intéresse pas.
Toby : Pourtant, il me semble que vous avez du temps à perdre. 25 ans c’est ça ? Alors je vous écoute, que c’est-il passé ?
Arthur : J’étais sur la cote ouest pour affaire, j’ai pris le vol de nuit. Je suis arrivé à la maison vers 8h du matin, j’ai pris mon petit déjeuner et j’ai voulu voir si Katie était encore endormie. Alors je suis monté, y avait du sang sur les draps. Des plumes partout, j’ai appelé les flics. Ils ont retrouvé de la terre fraiche sur la pelle dans mon garage. Ils ont trouvé des traces du sang de Katie dans le coffre de ma voiture. Et ils ont retrouvés une balle dans le lit. Du même calibre que mon arme.
Toby : Qu’ils ont jamais retrouvé. L’accusation soutient que vous avez mit le corps de Katie dans votre coffre pour aller l’enterrer quelque part. Ensuite, vous être rentrer et vous avez appeler la police.
Arthur : Ils sont partis du principe que j’étais un imbécile. Seul un imbécile laisserait autant de preuve derrière lui. Oui, et les jurés y ont crus parce que ce sont des imbéciles.
Toby : C’est votre défense.
Arthur : J’aimais ma femme. Est-ce qu’on se disputaient ? C’est vrai. Est-ce que j’étais un mari parfait ? Non. Mais de son côté, Katie était pas parfaite non plus. Tout ce que je peux vous dire, c’est que tout ce que j’ai fait c’était pour Katie et Tyler.
Toby : Tyler, c’est votre fils ?
Arthur : Ouais, de mon premier mariage.
Toby : Il était proche de Katie ?
Arthur : Ouais, on peux dire ça.
Toby : Est-ce que vous êtes proche de votre fils ?
Arthur : Ecoutez, tout ça n’a rien à voir avec Tyler.
Toby : Vous pensez qu’on a voulu vous piégez.
Arthur : J’en suis sûr.
Toby : Vous avez dû vous faire pas mal d’ennemis depuis toutes ces années. Pourquoi tuez votre femme ? Au lieu de vous tuez.
Arthur : On vous tue si on vous déteste. Si on méprise quelqu’un, on tue les personnes qui lui sont chères.
Plus tard chez Toby
Oz : Comment ça tu sais pas où se trouve le corps.
Toby : J’ai pas réussi à le savoir.
Oz : Bah, quelqu’un a dû déplacer le corps pour lui.
Toby : Ou alors il ne sait rien du tout au sujet du meurtre.
Oz : Oh, non. Toby me dit pas ça s’il te plait.
Toby : Oz, ce type a sûrement des tas d’ennemis. Je sais même pas par où commencer.
Oz : Alors dis-moi comment on va faire ?
Toby : On peut déjà commencer par aller voir son fils.
Oz : Mes parents passent leur temps à me harceler. Ma mère est optimiste à faire peur, et mon père est tellement négatif que l’on a envie de l’étrangler.
Toby : Tu réponds pas ? Tu veux que je réponde ?
Oz : Allô… oui…oui, pourquoi ? Quoi…mon père a fait une crise cardiaque. Oui, maman on arrive.
Tous les deux se rendent à l’hôpital
Oz : Maman, ça va aller. Ça va aller, t’inquiète pas. Bon, qu’est-ce qu’ils ont dit ?
Alev : J’en sais rien
Olivia : Il va s’en remettre. C’était une crise panique.
Alev : De panique ? C’est grave ?
Oz : Au contraire, c’est une bonne chose.
Olivia : C’est vrai que l’accélération du rythme cardiaque, les vertiges et les douleurs à la poitrine. Peuvent indiquer un incident cardiaque. Mais son cœur est tout à fait normal, d’après les analyses.
Alev : Entre nous docteur, Demir est tout sauf normal.
Olivia : Hé bien, vous allez pouvoir le ramener chez vous. Mais assurez vous qu’il reste au calme.
Oz : T’as entendu la dame. Du calme. Ok, tu vas y arriver.
Alev : Oui, oui. Demir.
Demir : Oui, je vais bien, je vais bien. Osman, Osman, j’ai rencontré deux infirmières. Si tu savais tout ce qu’elles m’ont raconté sur toi.
Oz : Y a pas moyen de le garder ici, une semaine ou deux.
Olivia : Non.
à suivre...
